1. |
La luz que des-lumbra
04:28
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Je vais tellement vite je frôle la bordure
Comme on dit j'avale le bitume
Je fonce, je fond, je carbure
Je fends la brume
Soudain le noir, comme il y a quatre ans
Je perds le contrôle, plus rien n'existe
Du vide devant mes yeux, le néant
Et la voiture danse le twist
Je me réveille dans le même noir
Je frotte mes yeux inutiles
Mais je reste dans le brouillard
Et serre mon crocodile
Six ans d'images, je me souviens
Mais elles s'effacent je n'y peux rien
Elles se mêlent et s'éparpillent
De quelle couleur sont les yeux de cette fille ?
Je marche dans le sable immense
La lumière m'éblouit
Le chaleur aussi
Je vais bientôt perdre patience
Soudain le blanc, comme il y a quatre ans
Plus d'espace, plus de distances
Le temps s'étend indéfiniment
Le monde comme une grande béance
Je me réveille dans le même blanc
Je tends les bras devant moi
Doucement, prudemment
Pour effacer l'effroi
Six ans d'images, je me souviens
Mais elles s'effacent je n'y peux rien
Elles se mêlent et s'éparpillent
Dans ma tête le blanc et le noir brillent
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2. |
Et rien
02:39
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Les larmes lavent la ville.
La rendent gracile.
Et l'essorent.
Mais la déprime est tenace.
Malgré leurs efforts
Reste cette vilaine trace.
Les tours de machine ne changent rien.
Ça ne change rien
Ça s'énerve à sec.
L'air tourne en rond
En prise de bec
dans les poumons de béton.
On s'accroche au bastingage.
A tous les étages.
Mais les larmes sur le sol
sont trop-pleines.
Rien ne s'envole.
Et rien.
La ville recommence
Demain.
Sa danse sans but.
Pour rien.
Dégouline de tristesse.
Sans fin.
L'âme est en peine.
De larges entailles.
Des crevasses de violence
De pauvres batailles
Des lambeaux d'enfance
et de pessimisme.
De grandiloquence
Et d'aphorismes.
Lacèrent le tambour.
Le voilà qui joue faux.
Comme à rebours
Sous les poteaux.
Et rien.
La ville recommence
Demain.
Sa danse sans but.
Pour rien.
Dégouline de tristesse.
Sans fin.
Justine Lescroart
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3. |
Ya no será
01:57
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Ya no será
ya no
no viviré contigo
no criaré a tu hijo
no coseré tu ropa
no te tendré de noche
no te besaré al irme
nunca sabrás quién fui
por qué me amaron otros.
No llegaré a saber por qué ni cómo nunca
ni si era de verdad
lo que dijiste que era
ni quién fuiste
ni qué fui para ti
ni cómo hubiera sido
vivir juntos
querernos
esperarnos
estar.
Ya no soy más que yo
para siempre y tú
ya
no serás para mí
más que tú. Ya no estás
en un día futuro
no sabré dónde vives
con quién
ni si te acuerdas.
No me abrazarás nunca
como esa noche
nunca.
No volveré a tocarte.
No te veré morir.
Idea VIlariño
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4. |
Pneumonia
03:07
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I almost chose the wrong A.
I'd better trust the magic ball
Or start using a wisdom spray
To finally stop hitting the walls
I almost felt on my knees
Tears came up lucky I was sitting
My body lost a few degrees
I would have flown if I had wings
I almost met the vice
If you hadn't grabed me
My two M. friends I owe you twice
Remind me to crown you queens
I almost
I almost
I almost chose the wrong A.
I almost met the vice
I almost felt on my knees
Lison Nöel
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5. |
First try
02:41
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6. |
Panacea
03:21
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Well, I'm down for one
What a sad first time
Can't bear the offense
Please sing a lullaby
Choose a dark one just like the queens did
I'm back to seventeen
Some kind of tale obscene
I'm back to seventeen
Now it's fine to climb these walls
After dozen of failed nightcalls
Now it's time to climb the fence
To face the present tense
I'm down for once
What a sad first time
Can't bear the offence
Please Mark sing a lullaby.
Lison Nöel
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